Comment s’équiper pour une polygraphie ?
01. Le boîtier
Attachez les pinces crocodiles près de votre col afin de placer le boîtier au niveau de votre thorax.
> Idéalement, portez un t-shirt.
02. Les sangles
Placer les 2 sangles au niveau de la poitrine (sous les aisselles), et du nombril, passez les derrière votre dos et clipsez-les à chaque extrémités du boîtier et du connecteur du câble de l'abdomen.
03. La canule nasale
Insérez les deux embouts dans vos narines, faites passer le tube derrière vos oreilles et ajustez-le au niveau du menton.
> Fixez sur les joues avec la bande adhésive fournie par le laboratoire. Attention au sens de la canule dans le nez.
04. L'oxymètre
Placez l'oxymètre sur votre poignet non dominant et insérez le capteur de saturation sur votre index jusqu'à son extrémité.
> En cas de gêne pendant l'analyse, placez le capteur sur un autre doigt. Fixez le capteur avec la bande adhésive. Attention, le fil doit passer SUR la main.
L’examen s’effectue en ambulatoire à votre domicile.
Ne prenez pas de douche après avoir mis l’appareil.
Respectez vos heures de coucher définies avec le laboratoire.
Vous pouvez vous lever pendant la nuit.
Vous pourrez dormir dans toutes les positions.
Evitez le vernis à ongles.
Le boîtier est programmé, il démarre et s’arrête seul.
À votre réveil, enlevez les capteurs et rangez l’appareil dans la boite.
Pourquoi réaliser une polygraphie ventilatoire nocturne ?
La polygraphie ventilatoire nocturne permet de diagnostiquer et/ou confirmer le syndrome d’apnées du sommeil (SAHOS) caractérisé par des pauses respiratoires répétées pendant le sommeil.
Lorsqu’on effectue cet examen on recherche les marqueurs respiratoires et le taux d’oxygène dans le sang du patient au cours de son sommeil. Dans certains cas, les résultats de la polygraphie ventilatoire ne peuvent pas être utilisés car le sommeil a été trop fragmenté. Cela empêche de déterminer avec précision l’IAH. Une polysomnographie est alors indispensable.
- Confirmer ou infirmer le diagnostic de SAHOS
- Déterminer la gravité des troubles respiratoires
- Identifier d’autres troubles du sommeil
- Orienter vers le traitement le plus adapté
- < 5 : pas d’apnée du sommeil
- Entre 5 et 15 : légère apnée du sommeil
- Entre 16 et 30 : apnée du sommeil modérée
- > 30 : syndrome d’apnée du sommeil sévère
Installation d'une polygraphie ventilatoire à domicile
Vous vous apprêtez à effectuer une polygraphie ventilatoire à domicile ? Vous trouverez dans cette vidéo toutes les informations vous permettant d’effectuer cet examen du sommeil en toute sérénité.
Déroulement de la polygraphie ventilatoire nocturne
Cet examen, contrairement à la polysomnographie, s’effectue à domicile. Le patient s’équipe lui-même de deux ceintures (une thoracique et une abdominale) pour enregistrer les mouvements respiratoires, d’un capteur positionné à la base du cou pour enregistrer les sons des ronflements et de la respiration, d’un oxymètre pour mesurer le taux d’oxygène dans le sang et d’une canule nasale pour capter le flux d’air.
La pose de l’appareillage dure moins de 30 minutes. L’appareil est facile à utiliser, ce qui permet de réaliser l’examen chez vous dans votre confort, selon vos habitudes. Le lendemain matin, débranchez les capteurs et le boitier d’enregistrement et rapportez-les au centre Cenas.
FAQ – Polygraphie ventilatoire et apnée du sommeil
Quels sont les premiers signes de l’apnée du sommeil ?
L’apnée du sommeil se manifeste par plusieurs symptômes qui peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Parmi les signes les plus fréquents, on retrouve :
- Une somnolence excessive en journée, avec des coups de fatigue soudains,
- Des ronflements bruyants et fréquents, souvent signalés par l’entourage,
- Des pauses respiratoires pendant le sommeil, parfois accompagnées de sensations d’étouffement ou de réveils brusques,
- Des maux de tête matinaux,
- Une sensation de sommeil non réparateur,
- Une baisse de la concentration et des troubles de la mémoire,
- Une irritabilité et des troubles de l’humeur.
Chez certaines personnes, l’apnée du sommeil peut également être associée à des problèmes de santé tels que l’hypertension artérielle, le diabète ou des maladies cardiovasculaires. Si vous présentez plusieurs de ces symptômes, il est important d’en parler à votre médecin qui pourra vous orienter vers un examen spécifique comme la polygraphie ventilatoire nocturne.
Quelle est la différence entre la polygraphie et la polysomnographie ?
La polygraphie ventilatoire et la polysomnographie sont deux examens destinés à analyser le sommeil et diagnostiquer les troubles respiratoires nocturnes, mais ils diffèrent en termes de complexité et d’indications.
- La polygraphie ventilatoire est un examen plus simple, réalisé à domicile. Il mesure principalement la respiration (flux d’air nasal, mouvements thoraciques et abdominaux, saturation en oxygène, ronflements). Il est recommandé pour les patients suspectés d’un syndrome d’apnées du sommeil modéré à sévère.
- La polysomnographie, quant à elle, est un examen plus complet réalisé en laboratoire ou dans un centre du sommeil. En plus des paramètres respiratoires, elle enregistre l’activité cérébrale (électroencéphalogramme), les mouvements des jambes, l’activité musculaire et les phases du sommeil. Elle est indiquée lorsque le diagnostic de SAHOS est incertain ou en cas de suspicion d’autres troubles du sommeil comme la narcolepsie ou le syndrome des jambes sans repos.
Si la polygraphie ventilatoire ne permet pas d’obtenir un diagnostic clair en raison d’un sommeil trop fragmenté ou d’un enregistrement incomplet, une polysomnographie peut être nécessaire pour compléter l’évaluation du patient.