Le sommeil des jeunes parents

Hygiène du sommeil

« Dormir… » une pensée parfois constante lorsqu’il faut s’habituer aux éveils nocturnes d’un jeune enfant. En effet, après la naissance, le sommeil des parents est souvent perturbé ce qui les conduit à accumuler petit à petit une dette de sommeil importante.

Alors comment conserver une bonne hygiène du sommeil en attendant que l’enfant se rendorme seul et fasse ses nuits ? Suivez nos conseils :

Rythme de vie

– Adopter des horaires de coucher réguliers et créer une routine pour que le corps reconnaisse le moment auquel il doit passer en « mode sommeil » tout en évitant la surstimulation durant la soirée. Ce conseil est également valable pour l’enfant qui doit apprendre à associer le sommeil avec de petites habitudes (par exemple : bain, repas, moment calme en famille)

Ne pas paniquer en cas d’irrégularité de son rythme de sommeil ou de celui de l’enfant. Même si chaque enfant commence à « faire ses nuits » dans un délai différent, le rythme de sommeil va se développer progressivement.

– Dans le cas de l’allaitement, la maman devra s’adapter temporairement aux besoins de l’enfant et dormir « dès que possible » pour compenser.

– Dans le cas de l’alimentation au biberon, l’idéal consiste à alterner les nuits. En effet, la plupart du temps, les deux parents sont aux aguets en permanence prêts à se lever au moindre bruit, ce qui détériore fortement leur sommeil. Établir des tours de garde permet de ne pas se lever toutes les nuits tout en réduisant le stress apporté par une vigilance constante.

Faire la sieste : en cas de manque de sommeil, il est important de fixer des moments de repos pendant la journée. 30 minutes de sommeil vous permettront de vous sentir reposé et d’avoir les idées plus claires. L’idéal est de se reposer dans la journée avant 15 ou 16h pour ne pas retarder l’endormissement le soir.

Environnement du sommeil

Créer des conditions propices au sommeil : pour les parents comme pour l’enfant, il est important de créer un environnement favorable au sommeil (choisir un lieu propre et accueillant avec peu de lumière et une température légèrement inférieure aux autres pièces).

– Veiller à réduire l’intensité de la lumière avant l’heure du coucher, et au contraire, bien s’exposer à la lumière dans la journée, tout particulièrement dans la matinée.

Alimentation

Eviter les stimulants dans la 2ème moitié de l’après-midi (café, sodas…)

Manger léger le soir pour faciliter la digestion

Médication et compléments alimentaires

– Gare à l’automédication : en cas d’allaitement, il est important de consulter votre médecin et/ou votre pédiatre avant d’utiliser de la phytothérapie ou des médicaments en vente libre. Les somnifères pouvant représenter un risque important en passant dans le lait maternel, leur utilisation ne doit être faite que sur recommandation d’un médecin.

– S’orienter vers des mesures non pharmacologiques, telles que la relaxation, la sophrologie, les thérapies mindfulness ou l’hypnose permet dans la plupart des cas de faciliter l’endormissement et de gérer le stress.

 

Si vos troubles du sommeil vous semblent trop sévères ou si vous vous sentez déprimé, épuisé et trop stressé, n’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre pédiatre. Des solutions efficaces peuvent être mises en place pour améliorer rapidement la qualité de votre sommeil et de votre bien-être.