La polygraphie ventilatoire

La polygraphie ventilatoire nocturne (PVN) est un examen médical simple et indolore qui permet d’enregistrer plusieurs paramètres de votre respiration et de votre sommeil à domicile. Cet examen est prescrit par un médecin spécialiste du sommeil ou un pneumologue.

Pourquoi réaliser une polygraphie ventilatoire nocturne ?

Indications

La polygraphie ventilatoire nocturne permet de diagnostiquer et/ou confirmer le syndrome d’apnées du sommeil (SAHOS) caractérisée par des pauses respiratoires répétées pendant le sommeil. Lorsqu’on effectue cet examen on recherche les marqueurs respiratoires et le taux d’oxygène dans le sang du patient au cours de son sommeil.

Cet examen, contrairement à la polysomnographie, s’effectue à domicile.
Le patient s’équipe lui-même de deux ceintures (une thoracique et une abdominale) pour enregistrer les mouvements respiratoires, d’un capteur positionné à la base du cou pour enregistrer les sons des ronflements et de la respiration, d’un oxymètre pour mesurer le taux d’oxygène dans le sang et d’une canule nasale pour capter le flux d’air.

Salle de controle polysomnographie CENAS

Déroulement de la polygraphie ventilatoire nocturne

La pose de l’appareillage dure environ 30 minutes. L’appareil est facile à utiliser, ce qui permet de réaliser l’examen chez vous dans votre confort, selon vos habitudes. Le lendemain matin, débranchez les capteurs et le boitier d’enregistrement et rapportez-les au centre Cenas.

Comment s’équiper pour une polygraphie ?

Polygraphie respiratoire : analyses et examens complémentaires

Les données enregistrées par les capteurs sont analysées par un médecin spécialiste du sommeil. Le médecin pourra alors :
1. Confirmer ou infirmer le diagnostic de SAHOS
2. Déterminer la gravité des troubles respiratoires
3. Identifier d’autres troubles du sommeil
4. Orienter vers le traitement le plus adapté.

Les résultats de la polygraphie ventilatoire permettent d’évaluer l’index d’apnées/hypopnées par heure (IAH) :

  • Inférieur à 5 : le patient ne souffre pas d’apnée du sommeil.
  • Entre 5 et 15 : légère apnée du sommeil.
  • Entre 16 et 30 : apnée du sommeil modérée.
  • Supérieur à 30 : syndrome d’apnée du sommeil sévère

Dans certains cas, les résultats de la polygraphie ventilatoire ne peuvent pas être utilisés car le sommeil a été trop fragmenté. Cela empêche de déterminer avec précision l’IAH. Une polysomnographie est alors indispensable.

Conclusion

La polygraphie ventilatoire nocturne est un examen utile pour diagnostiquer les troubles du sommeil notamment valider un diagnostic de syndrome d’apnée du sommeil et obtenir un traitement adéquat.

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