La saga estivale du sommeil : l’alcool, un faux ami.

Hygiène du sommeil

La période estivale est propice aux fêtes. Les longues journées ensoleillées et la douceur des températures jusqu’à une heure avancée de la nuit incitent à veiller tard entre amis. En revanche il faut se méfier avant d’accepter un dernier verre. L’alcool est responsable, entre autres, de troubles du sommeil. La relation entre l’alcool et la fatigue se base sur les caractéristiques propres de cette substance.

L’alcool, le faux ami du sommeil.

Toutes les études réalisées sur la consommation d’alcool et le sommeil arrivent à la même conclusion : après avoir consommé de l’alcool, nous tombons endormis plus rapidement. Cela est aussi vrai pour les gens ayant consommé une dose légère (environ 1 ou 2 consommations), une dose modérée (2 à 4 consommations) ou une dose élevée d’alcool (soit plus de 4 consommations). Plus généralement, on constate que cet effet calmant de l’alcool se poursuit tout au long de la nuit. En effet, les personnes ayant consommé de l’alcool se réveillent moins souvent et moins longtemps au cours des premières heures après être tombées endormies.
S’il peut constituer une aide à la détente et à l’endormissement, il n’en reste pas moins qu’alcool et sommeil ne font pas bon ménage car il entraîne un sommeil raccourci et de mauvaise qualité. Il dérègle le cycle du sommeil, exacerbe certains troubles du sommeil et, en retour, provoque des répercussions sur les périodes d’éveil.

L’alcool et les troubles du sommeil

La consommation d’alcool peut exacerber certains troubles du sommeil, notamment l’insomnie et l’apnée du sommeil.
Les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil devraient réduire considérablement leur consommation, voire éviter de boire de l’alcool. En effet, l’alcool peut occasionner un relâchement anormal des muscles de la gorge qui, lui, risque d’entraîner une obstruction des voies respiratoires. L’alcool peut également réduire la capacité du cerveau à se réveiller et à déceler un manque d’oxygène dans l’organisme. Cette réduction de capacité peut entraîner des arrêts respiratoires plus longs et dangereux.

Les facteurs associés à l’insomnie sont très variés, mais l’alcool fait assurément partie des causes possibles. De fait, la consommation d’alcool provoque de multiples réveils, de nombreux changements de phases et une réduction de la quantité de sommeil paradoxal lorsque plusieurs verres ont été bus. Comme les insomniaques ont de la difficulté à se rendormir lorsqu’ils se réveillent durant la nuit, on comprendra que consommer de l’alcool, et de ce fait stimuler le nombre d’éveils, risque grandement de stimuler les problèmes d’insomnie.