Conférence :
Focus sur la somnolence diurne

Jeudi 14 mars 2019
De 13h30 à 18h30

Le Jeudi 14 mars 2019 dans le cadre de la 3ème édition de la Journée Suisse du Sommeil se déroulera la conférence « Focus sur la somnolence diurne ».

Elle se composera de trois parties :

  • Trop de sommeil ou peu d’éveil ? Par le Dr. Katerina ESPA CERVENA, Psychiatre Psychothérapeute et Spécialiste des troubles du sommeil, Membre de la direction médicale, Centre du sommeil, CENAS. Au cours  de  cette présentation, le Dr K. Espa Cervena introduira brièvement la neurophysiologie de la somnolence, puis elle abordera ses aspects pharmacologiques avec un accent sur les pratiques quotidiennes de la médication.
  • “L’hyper somnolence: De la plainte de somnolence diurne au diagnostic d’hyper insomnie rare”. Par le Dr.Kelly GUICHARD, Membre de la clinique du sommeil, service d’explorations fonctionnelles du système nerveux, CHU de Bordeaux. Le Dr. K Guichard développera les différents moyens d’évaluations de la somnolence diurne, permettant de faire la distinction entre plainte et trouble. Elle présentera les causes fréquentes de la somnolence, mais également les hypersomnies rares, et abordera le sujet du retentissement de la somnolence sur le fonctionnement diurne.
  • “La place de l’évaluation psychologique dans le bilan d’une hyper insomnie”. Par le Dr.Tiffen Raffray, Directrice médicale du Centre de Sommeil de Florimont, Psychiatre Psychothérapeute et Spécialiste des troubles du sommeil, médecin agréée au centre CIRS du CHUV. Le Dr. T Raffray confèrera un discours sur l’apport des tests neuropsychologiques de la somnolence diurne. Ces investigations complémentaires permettent de préciser le diagnostic dans les cas compliqués où les investigations somnologiques habituelles n’ont pas permis de conclure à un diagnostic d’hypersomnie d’origine centrale ou de trouble intrinsèque du sommeil.

 

Il est tout à  fait naturel et physiologique de se sentir fatigué, de bailler ou d’avoir envie de dormir après une longue journée. Ce sont des signaux émis par notre cerveau, nous indiquant qu’il est le temps de « recharger les batteries » et de rejoindre les bras de Morphée.

Toutefois, quand la somnolence devient envahissante et inhabituellement fréquente, qu’elle apparait dans des moments inappropriés, elle peut révéler les symptômes d’une maladie sous-jacente. Contrairement aux autres symptômes des troubles du sommeil comme le ronflement ou l’insomnie, la description de la problématique est beaucoup plus hétérogène et difficile à saisir.  Définir la nature exacte du trouble, et trouver un traitement efficace n’est pas parcours aisé. La somnolence diurne excessive est peu connue, mais touche entre 10 et 20% de la population globale, autrement dit elle présente l’un des enjeux majeurs de santé publique.